Qui cherche trouve…

 

Vous saurez que vous l’aurez trouvé quand vous aurez arrêté de le chercher.

 

A chercher la paix, la richesse, le bonheur, la sérénité,

A pratiquer du yoga coute que coute,

A se fatiguer à pédaler ou courir, le casque sur les oreilles,

A penser à quand vous serez en vacances, là-bas, sur une île,

A vouloir vivre autre chose tout le temps,

A râler sur les gens, le temps, le gouvernement,

A chercher les coupables,

A en oublier que vous êtes vivant…

 

Je vous invite à vous arrêter, à cesser tout, tout de suite, à vous asseoir, sans rien faire.

Vous allez commencer à utiliser un outil merveilleux qui vous appartient : vos yeux. Regarder ce qui vous entoure. Voir. Vous verrez des objets qui vous entourent, une table, des chaises, une fenêtre. Vous verrez des choses immobiles, puis des choses qui vibrent. Vous verrez les couleurs, les formes, les ombres, la lumière…

Puis vous verrez au-delà de ces objets, ce qu’ils vous racontent, leurs souvenirs liés aux vôtres, quand vous avez acheté les chaises, quand vous avez reçu le bibelot, avec qui vous étiez, le temps qu’il faisait, le sourire de votre ami.e. Restez assis.e. Continuer à voir dans vos souvenirs les beaux moments qui sont ouverts par ces objets. Et s’il y en a des tristes, des sombres, laissez-les passer. Votre Mamie qui vous a offert le petit guéridon n’est plus ? Pensez à elle, envoyez-lui des bisous, rappelez un souvenir heureux, quand elle vous faisait des tartines au miel…

Ensuite, fermez les yeux. L’outil le plus magique de votre être peut se reposer. Et que voyez-vous alors ? Des couleurs ? Des images qui flottent ? Un beau tableau ? Admirez ce que vous voyez les yeux fermés.

Soudain, vous allez vous rendre compte que vous entendez un bruit, un souffle. Votre respiration vous appelle, vous rappelle que vous êtes là, assis.e sur cette chaise. L’air rentre en vous et en ressort, tranquillement, avec régularité, douceur, un rythme de pas de cheval, de vagues sur la plage. Ecoutez. Ecoutez votre respiration. Sa chanson qui vous berce. Et cette musique va en appeler d’autres. Avec des images. Prenez le temps de les écouter, de les voir.

Soyez fort.e maintenant. Fermez vos poumons, bloquez votre respiration. Vous êtes plus fort.e, avec vos ordinateurs, vos voitures, vos vêtements chers, vos montres de luxe, vos voyages et vos dossiers, vos équipes et votre société, vos actions en bourse et votre argent. Retenez encore votre respiration, allez, encore un petit peu, jusqu’à lâcher. Tout lâcher. Les ordinateurs, les voitures, les vêtements, les montres… revenez à votre souffle. Ici et maintenant. Revenez à cet air, si simple, invisible, gratuit, qui vous fait vivre, qui vous fait vibrer, qui vous donne, à chaque instant, la possibilité du reste.

Vous n’avez pas besoin de chercher la vie, elle est là. Elle ne demande qu’à devenir bonheur, sérénité, paix. Elle vous habite, par le souffle qui vous nourrit, par les yeux qui vous font voir, par vos sens qui vous donnent tous les cadeaux de la terre, et qui vous permettent à votre tour, de les partager avec les autres, qui n’ont pas encore appris à voir, écouter, respirer. Votre sourire est votre signature. Quand je vous croiserai, nous sourirons ensemble, et nous saurons, nous saurons que nous avons partagé le souffle, la source de vie, que nous n’avons plus besoin de chercher, car nous l

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